Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de madame la députée Aina Kuric
Photo de monsieur le député Olivier Becht
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de monsieur le député Philippe Huppé
Photo de monsieur le député Luc Lamirault
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de madame la députée Patricia Lemoine
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de madame la députée Stéphanie Atger
Photo de madame la députée Sophie Panonacle
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de madame la députée Annaïg Le Meur
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de monsieur le député Philippe Gomès
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon

Le quinzième alinéa de l’article 34 de la Constitution est complété par les mots : « , dont les mers et les océans ».

Exposé sommaire

Cet amendement propose d'inscrire pour la première fois dans la Constitution française, les mots « mers » et « océans ». En effet, du fait de leur importance vitale, des défis qui leur sont liés, de l’exploitation et de la pollution exacerbées dont ils sont l’objet, les mers et les océans exigent une mobilisation et un engagement spécifique.

 Avec la refondation historique d’un ministère de la Mer, le gouvernement a envoyé un signal fort et les arguments sont connus : la France possède le second espace maritime au monde, avec une zone économique exclusive de plus de 11 millions de km2, dont 97 % relèvent des territoires d’Outre-mer qui s’établissent dans 3 océans différents.

 Le Président de la République a rappelé dans un discours fondateur, prononcé en décembre 2019 aux Assises de l’économie de la mer, que le 21ème siècle serait maritime lorsqu’il proclame : « L’océan est un bien commun de l’humanité » ; « je veillerai à ce que la France soit à l’avant-garde pour la défense et la protection des océans » ; « Il est véritablement le poumon de l’humanité, un trésor de l’humanité ». 

Nous l’avions déjà compris en 2018, lorsqu’au moment du projet de loi constitutionnel pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace, nous avions adopté tous ensemble cet amendement commun que j'ai proposé, comprenant également l'amendement d'Huguette Bello, qui prévoyait déjà cette inscription dans la Constitution.

 Avec l’inscription des mers et océans dans la Constitution, c’est reconnaitre la part maritime de notre destin.