- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mme Laëtitia Romeiro Dias et plusieurs de ses collègues visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale (3661 rectifié)., n° 3791-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« Lorsque les faits énumérés au présent article sont commis en état de récidive, ils sont punis d’une peine de dix ans de prison et de 150 000 € d’amende. »
S’il faut saluer le durcissement des peines de prison et d’amende pour les individus abandonnant un animal en mettant en péril directement ou indirectement sa vie, la loi doit aussi prévoir des peines beaucoup plus lourdes qu’elles ne le sont aujourd’hui.
Il est utile de rappeler que les abandons représentent chaque années 100 000 animaux, dont 42 000 sont recueillis par la SPA. 60 000 sont abandonnées pendant la période estivale. Ces chiffres font de la France la championne d’Europe de l’abandon des animaux.
Cet amendement propose que la récidive soit considérée comme un facteur aggravant et conduise jusqu’à dix ans de prison et 150 000 € d’amende. Face au fléau de l’abandon il convient de frapper du poing sur la table, comme le suggère d’ailleurs l’association 30 millions d’amis.
Tel est le sens de cet amendement.