Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ludovic Mendes
Photo de monsieur le député Xavier Paluszkiewicz
Photo de madame la députée Hélène Zannier
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de monsieur le député Jean-François Eliaou
Photo de monsieur le député Jacques Maire
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Frédéric Barbier
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de monsieur le député Bruno Fuchs

Après l'alinéa 6, insérer l'alinéa suivant :

« À la suite de ce dépôt de plainte par le représentant de l’administration ou de la personne de droit public ou de droit privé à laquelle a été confiée la mission de service public, les professionnels de la protection de l’enfance, notamment les services sociaux éducatifs doivent mener une enquête préventive pour signaler au procureur de la République, toutes dérives sectaires des représentants légaux sur les mineurs, dont ils ont la responsabilité légale. »

Exposé sommaire

Lorsqu’une personne menace ou intimide un agent participant à l’exécution d’une mission de service public, afin d’obtenir pour soi-même ou pour autrui une exemption des règles, il est possible que cela ne soit que la partie visible de dérives sectaires dans la sphère familiale.

Dès lors, la prévention est un axe central dans la lutte contre les déviances sectaires. Ainsi, les professionnels de la protection de l’enfance doivent mener une enquête préventive et remonter, des comportements sectaires au procureur de la République. Cette enquête doit déterminer si les mineurs sont sous l’influence de comportements déviants et sectaristes de la part d’un ou de ses deux parents mais aussi d’autres membres de la famille pouvant composer le foyer. Actuellement, ce dispositif est laissé à l’appréciation du juge, mais celle-ci n’est pas automatique.

De fait, si l’enquête des services sociaux prouve que les représentants légaux entretiennent un discours radicalisé et dangereux pour l’enfant, les autorités peuvent être amenées à prendre des décisions pour la sécurité de l’enfant. De plus, si les signalements se répètent malgré les efforts d’insertion menés par les services sociaux, ceux-ci peuvent en informer le procureur de la République antiterroriste, qui saisira un ou plusieurs magistrats de Paris.