Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

I. – Après l’alinéa 9, insérer l’alinéa suivant :

« aaa) Le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les mineurs ne peuvent faire l’objet de ces obligations ».

II. – En conséquence, après l’alinéa 10, insérer l’alinéa suivant :

« ab) Le quatorzième alinéa est supprimé ».

II. – En conséquence, après l’alinéa 11, insérer l’alinéa suivant :

« a bis) Le dix-septième alinéa est supprimé ».

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons d'interdire que des mineurs inscrits au FIJAIT puissent être astreints à des obligations à titre de mesures de sûreté.

Cette proposition est cohérente avec nos amendements défendus lors du projet de loi ratifiant l'ordonnance établissant un nouveau code de justice pénale des mineurs. En l'espèce, les règles qui entourent le FIJAIT permettent de ficher un mineur de plus de 13 ans entre 3 et 10 ans. Si l'on en perçoit les objectifs, les conséquences de ce fichage sont lourdes pour une majorité de mineurs en terme de réinsertion et donc de prévention de la récidive et en toute hypothèse ne prennent pas en compte la condition de minorité et donc les principes de la justice des mineurs.