- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, confortant le respect des principes de la République (n°3649 rectifié)., n° 3797-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 13, insérer l’alinéa suivant :
« 1° bis De veiller et de dénoncer tous les actes et les dérives de radicalisation religieuse constatés ou portés à sa connaissance ».
D'abord insidieuses puis décomplexées voir plus agressives, les tentatives de noyautage des clubs et d'organisations sportives par des mouvements religieux, communautaires, politisés et radicalisés ne cessent de croître.
Non-respect des tenues réglementaires (on voit des collants portés par des hommes sous les shorts au foot), refus de la mixité, port de signes ostentatoires, pratique de la prière dans des enceintes sportives, entrainements et compétitions conditionnés par le calendrier religieux et la liste n’est pas exhaustive.
Le phénomène de radicalisation islamiste laisse le milieu sportif seul, désemparé, impuissant avec des bénévoles et des dirigeants dépassés voire tétanisés. En 2019, 1 270 individus recensés dans le Fichier des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste (FSPRT) s'entraînaient assidûment dans des clubs de sports ; parmi eux, certains sont mêmes éducateurs sportifs. Dans le cadre du contrat d'engagement républicain, il convient donc de permettre aux fédérations agréées de veiller et de dénoncer les faits et les dérives de radicalisation à caractère religieux constatés et portés à sa connaissance.