Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

L’article L. 314‑5‑1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’époux au préjudice duquel a été contracté un mariage annulé pour vices du consentement ne peut faire l’objet ni d’une obligation de quitter le territoire français ni d’une mesure d’expulsion, sauf pour des motifs tenant à la sécurité publique. »

Exposé sommaire

Par cet amendement, notre groupe souhaite ajouter une mesure de protection en cas d’annulation d’un mariage forcé ou frauduleux. La fin de ces pratiques violentes pour les femmes ne doit pas être le début d’une nouvelle spirale de violence. C’est pourquoi il importe de sécuriser la situation de la personne, victime de mariage forcé ou frauduleux, sur le territoire national. Retirer le titre de séjour et les droits sociaux afférents à une femme victime d’un mariage forcé contreviendrait à l’objet initial de la mesure : protéger les femmes victimes de ces pratiques. Notre amendement modifie en conséquence le CESEDA.