Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Catherine Osson
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Fannette Charvier
Photo de madame la députée Véronique Hammerer
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Alexandra Louis
Photo de monsieur le député Xavier Paluszkiewicz
Photo de monsieur le député Éric Alauzet
Photo de madame la députée Souad Zitouni
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Annie Vidal
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de monsieur le député Frédéric Barbier
Photo de monsieur le député Ludovic Mendes
Photo de madame la députée Sandrine Mörch

L’article 65 de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque les délits et infractions contraventionnelles prévus par la présente loi sont commis à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public, l'action publique et l'action civile résultant des crimes, délits et infractions contraventionnelles sont prescrites après une année révolue à compter du jour où ils sont commis ou du jour du dernier acte d'enquête, d’instruction ou de poursuite s'il en a été fait ».

Exposé sommaire

Aujourd’hui, le délai de prescription pour poursuivre les auteurs de délits à l’encontre d’agents du service public est de trois mois. Assurément, ce délai n’est pas dissuasif pour les personnes qui voudraient s’en prendre aux fonctionnaires, mais surtout, il limite la capacité des victimes à agir en justice, le délai de trois mois étant extrêmement court.

Pour cette raison, cet amendement vise à étendre à un an le délai de prescription. `