- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, confortant le respect des principes de la République (n°3649 rectifié)., n° 3797-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de l'éducation
I. ‒ À l’alinéa 25, après le mot :
« alinéa »,
insérer les mots :
« le mot : « deux » est supprimé et ».
II. – En conséquence, à l’alinéa 26, après le mot :
« alinéa, »
insérer les mots :
« la première occurrence du mot : « une » est remplacée par le mot : « deux » et ».
III. – En conséquence, la perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Dans le système actuel encadrant l’instruction en famille, les contrôles opérés auprès de la famille, ou des responsables en charge de l’enfant, sont effectués à deux niveaux : administratif et pédagogique. Le Maire s’intéresse au cadre familial dans lequel l’enseignement est délivré. Il se penche sur les raisons alléguées par les personnes responsables de l’enfant, et s’il leur est donné une instruction dans la mesure compatible avec leur état de santé et les conditions de vie de la famille. L’Inspecteur de l’éducation nationale assure quant à lui un contrôle visant à évaluer les connaissances de l’enfant eu égard aux objectifs de connaissances et de compétences attendues à la fin de chaque cycle d’enseignement de la scolarité obligatoire.
L’enquête de la mairie compétente a lieu tous les deux ans et celle de l’autorité de l’État compétente en matière d’éducation au moins une fois par an.
Alors que ces contrôles permettent d’apprécier la qualité de l’enseignement en famille dispensé à l’enfant, il apparaît pertinent de renforcer leur fréquence.