- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, confortant le respect des principes de la République (n°3649 rectifié)., n° 3797-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 3 par les mots :
« et au respect de la mixité sans distinction de genre ».
La mixité filles/garçons n’est pas une obligation dans l’enseignement privé, y compris dans les établissements sous contrat. Le recours à une éducation différenciée est ainsi proposé par un nombre croissant d’établissements scolaires français. Or, l’égalité passe nécessairement aussi par la mixité, comme l’a notamment rappelé le spécialiste Antoine Bréau, chercheur à la Haute Ecole pédagogique de Lausanne : « Plutôt que de disparaître avec la non-mixité, les stéréotypes de genre se réactivent dès que les garçons croisent les filles. ». Séparer les filles et les garçons au moment même où leur identité se met en place revient aussi à leur signifier qu’il serait dangereux de vivre ensemble. Cet amendement vise ainsi à permettre d’aller progressivement vers un enseignement privé sous contrat mixte.