- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, confortant le respect des principes de la République (n°3649 rectifié)., n° 3797-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Sous couvert de transparence, cet article manifeste l’immixtion croissante de l’État au sein des associations cultuelles. S’il est normal que les comptes desdites associations soient tenus de manière réglementaire, il semble déraisonnable de soumettre le moindre don manuel ou la moindre contribution volontaire au regard de l’État. Il appartient à la liberté des fidèles, quelle que soit sa chapelle, de contribuer à l’épanouissement du culte qui est le sien. Il ne revient pas au Gouvernement de décider si ce don est légitime ou non.
De même, l’interprétation par l’autorité administrative des agissements « de l’association bénéficiaire ou de l’un de ses dirigeants ou administrateurs établissant l’existence d’une menace réelle, actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société » mentionnés au III de l’article soulève des interrogations tant la formulation est approximative. Si l’autorité mentionnée aspire, par anticléricalisme, à déchoir l’association cultuelle des dons dont elle bénéficie, elle pourra le faire librement au regard du caractère particulièrement arbitraire que présente une telle formulation.