- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, confortant le respect des principes de la République (n°3649 rectifié)., n° 3797-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 5, insérer les trois alinéas suivants :
« 1° bis Le même article 6 quater A est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« L’administration ou la collectivité dont l’agent dépose plainte en raison des menaces ou violences qu’il aurait subi dans l’exercice de ses fonctions informent sans délai le procureur de la République de ces faits conformément à l’article 40 du code de procédure pénale.
« Informé de tels faits le procureur de la République diligente sans délai une enquête et se prononce dans le délai de 72 heures. La décision de ne pas engager de poursuite ou de les abandonner est spécialement motivée. »
Cet amendement du groupe socialistes et apparentés vise à renforcer la protection des agents publics.
Il s'agit en l'occurrence d'informer au plus vite le procureur de la République afin qu'il diligente une enquête et de veiller à ce que des suites immédiates soient données à une plainte d'un agent public ayant subi menace ou violence.
Si le code de procédure pénale prévoit déjà que le procureur doit motiver une décision de classement sans suite, cet amendement prévoit que dans ce cas, cette motivation doit être spécialement établie.Enfin cet amendement impose au Procureur de prendre une décision dans un délai contraint de 72 heures.