- Texte visé : Proposition de loi visant à démocratiser le sport en France, n° 3808
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires culturelles et de l'éducation
- Code concerné : Code de l'éducation
L’article L. 321‑3 du code de l’éducation est complété par la phrase suivante : « Elle assure l’apprentissage de la natation. »
Cet amendement propose de consacrer l’apprentissage de la natation dans le cadre scolaire en le rendant obligatoire.
Jean-Michel Blanquer alors directeur général de l’enseignement scolaire sous la présidence de Nicolas Sarkozy, écrivait en 2010 dans une lettre adressée aux recteurs « apprendre à nager à tous les élèves est une priorité nationale, inscrite dans le socle commun de connaissances et de compétences. »
En avril 2019, Roxana Maracineanu alors ministre des sports déclarait dans le Parisien : « Les chiffres sont alarmants. L’an dernier, 332 noyades accidentelles ont été recensées chez les moins de 6 ans. C’est 85 % de plus qu’en 2015. Aujourd’hui, l’apprentissage de la natation commence au CP, c’est trop tard ! (...) Résultat, la moitié des collégiens, en fin de 6e, ne savent pas bien nager. Ce n’est pas acceptable. On va donc proposer un changement de méthode. »
Les déclarations de bonnes intentions se succèdent, mais faute d’équipement sportif les enfants ne peuvent pas apprendre à nager.
Nous proposons d’introduire l’obligation de l’apprentissage de la natation dans le code de l’éducation, qui pourrait consister en un module d’au moins douze séances chaque année à l’école primaire, la construction de piscines devienne réellement une priorité.