Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de monsieur le député Jean-Bernard Sempastous
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de monsieur le député Xavier Paluszkiewicz
Photo de madame la députée Anne-Laure Cattelot
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de madame la députée Zivka Park

Supprimer l'alinéa 17.

Exposé sommaire

Le projet de loi impose aux collectivités locales souhaitant ouvrir de nouveaux espaces à l’urbanisation de démontrer l’impossibilité de réaliser le projet dans les espaces urbanisés, les terrains artificialisés et les friches.

Ainsi rédigé, le projet de texte restreint le périmètre des opérations aux espaces urbanisés existants.

Il écarte la possibilité d’une ouverture à l’urbanisation qui pourrait englober les espaces artificialisés ou urbanisés.

En l’état, le projet de loi est susceptible d’entraîner un phénomène de surenchère frappant seuls les terrains qui demeureraient ouverts à l’urbanisation et consécutivement un péril inflationniste.

Au surplus, le financement actuellement sous-dimensionné du fonds friches, eu égard au prix à l’hectare (60 à 80 euros par mètre carré selon l’analyse d’impact du projet de loi) que représente le recyclage et la dépollution, se traduira matériellement par un délaissement de nombreuses parcelles non traitées, les zones d’activités économiques représentant à elles-seules 450.000 hectares (toujours selon l’étude d’impact).

Leur seule existence suffirait à s’opposer à l’ouverture à l’urbanisation.

Le présent amendement propose de supprimer cette disposition.

Cet amendement est proposé par l’Union Nationale des Aménageurs (UNAM).