Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Alice Thourot
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Pierre Venteau
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de madame la députée Annaïg Le Meur
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de monsieur le député Lénaïck Adam
Photo de madame la députée Liliana Tanguy

Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :

« 1° bis Pour toutes personnes morales de droit public et pour les personnes morales de droit privé dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 50 millions d’euros, en cas de flagrance, l’obligation de restaurer le milieu naturel dégradé est immédiate et automatique, y compris si l’infraction est involontaire. »

Exposé sommaire

Les cas de dégradations du milieu naturel flagrantes et massives doivent conduire à une restauration immédiate du milieu naturel.

L’épopée judiciaire de l’Amoco Cadiz a démontré le caractère incomplet des dispositions existantes. Alors même que l’origine du dégât était flagrante, les 220 000 tonnes de pétrole qui se sont échouées sur les côtes de la Bretagne Nord ont été nettoyées grâce à des opérations de nettoyage gigantesque de l’Administration et de centaines de bénévoles.

La restauration immédiate du milieu naturel n’a été obtenue que grâce à l’investissement de bénévoles. Et c’est seulement a posteriori que la justice a condamné la société à la réparation du dommage.

Le présent amendement prévoit qu’en cas dégradation flagrante du milieu naturel, quand son auteur a un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros, alors l’obligation à l a restauration du milieu naturel est immédiate et automatique.