Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Sylvie Bouchet Bellecourt
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Michel Vialay

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« III (nouveau). – Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement une étude d’impact sur le nombre de logements sortant du marché locatif en raison de l’impossibilité financière pour le bailleur de réaliser des travaux. »

Exposé sommaire

Le présent article prévoit l’interdiction de la location des « passoires thermiques » (classes F et G) à partir de 2028, « pour protéger les locataires contre des factures d’énergie trop élevées et laisser le temps nécessaire aux propriétaires pour rénover les logements qu’ils louent ».  On en dénombre 4,8 millions en France (1,9 million en collectifs et 2,9 millions en individuel).

Si on ne peut que partager l’objectif de cet article, il convient également de s’interroger sur le nombre de logements qui deviendraient vacants en raison de l’impossibilité financière pour les petits propriétaires de réaliser des travaux.

A partir de cette étude d’impact, l’État devra estimer un reste à charge zéro pour permettre à ces personnes de réaliser des travaux de rénovation énergétique, permettant ainsi de réintroduire les logements concernés dans le marché de la location. Il ne faudrait pas en effet que cette mesure accentue la pénurie de logements.

Tel est le sens de cet amendement du groupe Les Républicains.