- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mmes Charlotte Parmentier-Lecocq, Carole Grandjean et plusieurs de leurs collègues pour renforcer la prévention en santé au travail (3718)., n° 3881-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 2, substituer au mot :
« quarante‑cinquième »
le mot :
« quarantième ».
Dans la mesure où la réforme des retraites n'est heureusement pas encore adoptée, l'âge légal de départ de la retraite est encore de 62 ans, soit 17 ans après le 45ème anniversaire d'un travailleur. Si ce 45ème anniversaire constitue la mi-carrière, cela sous-entend alors que la carrière du travailleur a commencé 17 ans plus tôt, soit à... 28 ans !
On ne peut qu'espérer qu'un jour, l'intégralité de nos concitoyens aura effectivement la liberté de pouvoir commencer à travailler aussi tard pour pouvoir profiter de leur jeunesse, voyager, se cultiver, expérimenter, étudier.
En attendant, dans la vraie vie, il se trouve que tout le monde n'a pas la chance de pouvoir commencer sa vie active aussi tard (27 ans) que le Président de la République : l'écrasante majorité d'entre nous commençons notre carrière plus tôt, et pour certains de nos concitoyens, aussi tôt que 18 ans (voire même 16). Pour ceux là, une mi-carrière à 45 ans sous-entendrait une fin de carrière 27 ans plus tard, à l'âge de... 72 ans !
En réalité, pour les Françaises et les Français qui démarrent leur carrière à 18 ans et la terminent à 62, la mi-carrière est alors à 40 ans. C'est pourquoi nous proposons de vivre dans la réalité et déplacer l'âge de cet entretien de mi-carrière à 40 ans et non 45.