Fabrication de la liasse

Amendement n°197

Déposé le dimanche 14 février 2021
Retiré
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Alain David
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Photo de monsieur le député Guillaume Garot
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Photo de monsieur le député Serge Letchimy
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Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« X. – Est créée une base de données publique unique regroupant les informations financières et budgétaires relatives aux soutiens français octroyés par l’Etat, les agences de l’État et leurs filiales ainsi que par les établissements publics contribuant à l’action extérieure de la France dans les pays en développement. Les conditions facilitant l’appropriation des données sont fixées par le Conseil national pour le développement et la solidarité internationale. »

Exposé sommaire

Le présent amendement déposé par le groupe Socialistes et apparentés vise à améliorer la transparence des déclarations de soutiens financiers octroyés par l’Etat, ses agences et leurs filiales à travers la création d’une base de données publique unique qui pourrait être encadrée par Etalab, en tant qu’administration publique en charge de coordonner la politique d’ouverture et de partage des données publiques. Cette base de données comprend notamment, les budgets totaux, les budgets désagrégés, les résultats des appels à projets, les rapports de résultats et les évaluations sur les projets financés indirectement. Tout en donnant une vision exhaustive de l’APD française, cet outil numérique – simple d’utilisation - aurait un caractère pédagogique.

En effet, à l’heure actuelle, les données relatives à l’Aide Publique au Développement sont réparties au sein de huit bases de données différentes po disposant chacune de leur propre degré de transparence et de système de reporting. Dans les faits, une grande part de ces données sont par ailleurs inutilisables car mal renseignées ou insuffisamment détaillées. En outre, il n’existe aucune transparence et aucun mécanisme de redevabilité pour les soutiens financiers hors APD octroyés par les établissements et acteurs publics et semi publics contribuant à l’action extérieure de la France dans les pays en développement. Ces soutiens financiers ont pourtant une incidence majeure sur le modèle de développement suivi par ces pays et, in fine, sur la politique de développement française. L’approche partenariale promue au sein de cette loi requiert une transparence et une redevabilité accrues de l’ensemble des acteurs, dont les bénéficiaires de l’aide. La France gagnerait à améliorer ses politiques publiques en la matière.