Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme

À l’alinéa 9 après l’année :

« 2022 »,

insérer les mots :

« et 0,7 % du revenu national brut au plus tard en 2025 ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à inscrire l’objectif d’une aide publique au développement (APD) représentant 0,7% du revenu national brut (RNB), à atteindre au plus tard d’ici 2025. Cet engagement solennel de la France a été pris à la tribune de l’ONU le 24 octobre 1970. L’heure est venue de le respecter enfin. D’autant que l’objectif des 0,55% du RNB ne répond pas à l’explosion des besoins dus aux conséquences de la pandémie de COVID-19, à l’origine de la première augmentation de l’extrême pauvreté dans le monde depuis les années 1990. Or si l’objectif des 0,7% est mentionné plusieurs fois dans la loi, il n’y est assorti d’aucun échéancier concret. Le caractère programmatique de cette loi implique un échéancier courant jusqu’à sa révision prévue en 2025. La programmation de l’APD doit aller au-delà du seul mandat présidentiel et mérite une vision à plus long terme, comme c’est le cas par exemple pour le budget de la défense.