Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Fiona Lazaar
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de monsieur le député Brahim Hammouche
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de madame la députée Paula Forteza

Compléter l'alinéa 75 par les deux phrases suivantes :

 « La France contribue, en coordination avec les autres acteurs de l’aide, à appuyer les États les plus fragiles, pour renforcer leurs capacités en matière de conception et de mise en œuvre des politiques éducatives, avec une attention particulière à la promotion de l’égalité de genre et la non-discrimination à travers les systèmes éducatifs. La France s’engage à atteindre progressivement la part de 15% de l’APD totale pour l’éducation, et de 50% de l’APD éducation à l’enseignement de base dans les pays à faible revenu et les États fragiles, en mettant la priorité sur les pays d’Afrique subsaharienne.»

Exposé sommaire

Malgré les engagements significatifs de la France en faveur de l’éducation depuis 2018, l’aide à l’éducation reste insuffisante et pas prioritairement orientée vers les besoins prioritaires des populations. La France consacre seulement 13% de son APD à l’éducation dont 18% de l’APD éducation bilatérale aux pays prioritaires qui traversent une crise éducative alarmante. L’appui aux systèmes d’éducation de base ne représente que 13 % de l’aide française en éducation, soit moins de 2% de l’aide bilatérale française totale, et 16 % de l’aide bilatérale à l’éducation dans les pays d’Afrique subsaharienne. Cette loi doit permettre de rétablir ce déséquilibre alarmant, en intégrant l’objectif des 15% de l’APD à l’éducation et 50% de l'APD à l’enseignement de base. La France doit s’engager à consacrer l’intégralité des montants additionnels, tenant compte de l’augmentation de l’APD pour atteindre les 0,7%, à l’enseignement de base dans les pays à faible revenu et les États fragiles. Cette mesure est urgente afin de répondre aux besoins éducatifs fondamentaux des 265 millions d’enfants privés d’éducation, d’autant plus au regard de la crise actuelle qui bouleverse fortement les systèmes éducatifs des pays fragiles.