- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mme Céline Calvez et plusieurs de ses collègues visant à démocratiser le sport en France (3808)., n° 3980-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code du sport
Le deuxième alinéa de l’article L. 100‑1 du code du sport est complété par trois phrases ainsi rédigées : « À ce titre, le droit à la pratique sportive en plein air est garanti, même en cas d’état d’urgence sanitaire tel qu’il est défini à l’article L. 3131‑13 du code de la santé publique. Un décret en Conseil d’État fixe les conditions d’application et le nombre maximal de personnes pouvant participer à ce type de rassemblement. Ce nombre ne peut être inférieur à six. »
Par cet amendement, nous proposons d’inscrire le droit à la pratique sportive en plein air dans le code du sport.
Ce droit est remis en question par l’état d’urgence sanitaire depuis des mois. Interdiction de jouer au foot, interdiction de danser, interdiction de faire un match de basket ou de se retrouver pour courir ensemble… Pourtant, il est écrit dans le code du sport que « le développement des activités physiques et sportives pour tous, notamment pour les personnes handicapées, sont d'intérêt général ». Comment alors interdire la pratique sportive, même en plein air, si elle est d’intérêt général ?
D’autant plus qu’il est possible de garantir une pratique sportive tout en mettant en place des consignes sanitaires afin de protéger les sportifs. Plusieurs modèles de masques pour le sport répondant aux normes Afnor sont par exemple disponibles. Ces solutions, le Gouvernement refuse de les mettre en œuvre.
Nous souhaitons donc consacrer le droit à la pratique sportive en plein air tout en imposant le respect de consignes sanitaires strictes.