Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après l’alinéa 1, insérer l’alinéa suivant :

« I bis. – Au début du 6° de l’article L. 3142‑4 du code du travail, le mot : « Deux » est remplacé par le mot : « Quatre ».

 

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons que lors de l’annonce d’une pathologie chronique ou d’un cancer d’un enfant, de même que lors de la survenue d’un handicap chez un enfant, le congé spécifique pour les parents passe de deux jours à quatre jours.
Ce moment est particulièrement douloureux et il nécessite, comme l’indique l’exposé des motifs de cette loi, une nouvelle organisation familiale et un apprentissage de la gestion de la maladie. Cela est impossible en deux jours comme en quatre, mais le doublement du congé permettra aux parents de contacter des associations, de planifier des rendez-vous médicaux et de commencer des démarches pour accompagner au mieux leur enfant dans la maladie ou le handicap.
 
Ce passage de deux à quatre jours est également symbolique. Comme nous l’a justement fait remarquer l’association Eva pour la vie, pour le mariage et le PACS, les heureuses et heureux élu-e-s ont droit à quatre jours.