- Texte visé : Texte n°3995, adopté par la commission spéciale, sur le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (n°3875 rectifié)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Cet article crée des zones à faibles émissions mobilité qui permettent de restreindre la circulation à certains véhicules.
Ainsi, au 1erjanvier 2023 seront interdits les véhicules diesel dont la première immatriculation date du 31 décembre 2000 et les véhicules essence dont la première immatriculation date du 31 décembre 1996.
Le 1erjanvier 2024, ce seront les véhicules diesel et assimilés dont la date de première immatriculation est antérieure au 31 décembre 2005. Le 1erjanvier 2025, des véhicules diesel et assimilés dont la date de première immatriculation est antérieure au 31 décembre 2010 ainsi que des véhicules essence et assimilés dont la date de première immatriculation est antérieure au 31 décembre 2005.
Ainsi, en quatre ans, les Français résidant ou voulant traverser les agglomérations de plus de 150 000 habitants seront dans l’obligation de changer de véhicule sous peine de se retrouver placés dans des voies à circulation restreinte.
Cette mesure est trop rapide. Elle crée également une discrimination entre les Français qui ont les moyens de s’offrir une voiture neuve et les autres.
En outre, ralentir les véhicules les plus polluants, c’est augmenter la pollution. Il serait plus logique que ces véhicules soient prioritaires.