- Texte visé : Texte n°3995, adopté par la commission spéciale, sur le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (n°3875 rectifié)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après le mot :
« environnement »,
insérer les mots :
« , notamment en matière de risques climatiques océaniques, côtiers et insulaires et de solutions fondées sur la nature, ».
Selon les études menées par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), sans réduction des émissions, le niveau de la mer pourrait s'élever de près d'un mètre d'ici 2100 provoquant des évènements extrêmes.
L'océan, véritable pompe à carbone, produit plus de 50% de l'oxygène que l'on respire. Une politique bas-carbone ne peut donc se faire sans atténuer les impacts du réchauffement et du dérèglement climatique sur l'océan.
De plus, les littoraux et territoires insulaires sont directement impactés par ces dérèglements climatiques, menacés par l’érosion et la montée des eaux.
C'est en ce sens que le présent amendement à pour but de renforcer le développement et le financement de la recherche sur les risques océaniques, côtiers et insulaires, et de développer des solutions d’adaptation et d’atténuation adéquates et fondée sur la nature.
La France, deuxième territoire maritime au monde, a la responsabilité de préserver cet espace et doit faire preuve d'exemplarité.
Cet amendement a été travaillé avec Surfrider Foundation Europe.