Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de monsieur le député Stéphane Mazars
Photo de monsieur le député Romain Grau
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
Photo de monsieur le député Jean Terlier
Photo de madame la députée Zivka Park
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Véronique Riotton

À l’alinéa 15, substituer au mot :

« subordonne »

les mots : 

« peut subordonner ».

Exposé sommaire

Cet amendement propose de restaurer la capacité du document d’orientation et d’objectifs du schéma de cohérence territoriale de prescrire de manière facultative et non obligatoire le fait de subordonner l’ouverture de nouveaux secteurs à urbaniser dans les PLU à la justification, par les auteurs de PLU, de certaines conditions particulières (besoins économiques ou démographiques, études de densification…).

La formulation proposée par l'amendement, reprenant la formulation antérieure à la loi, permet ainsi aux auteurs de SCoT de moduler, en fonction du projet de territoire et de ses particularités, l'intensité de ses prescriptions sur les différentes parties de son territoire.

Par ailleurs, il est à noter que le projet de loi introduit déjà un article L151-5 au sein du Code de l'Urbanisme qui exige, de manière systématique de la part des PLU, de produire des "justifications" sur les ouvertures à l'urbanisation dans leur rapport de présentation. Conservée en l'état, cette nouvelle rédaction de l'article L.143-28 ferait ainsi une redondance inutile avec l'article L151-15 tout en privant le SCoT de sa capacité à moduler, sur son territoire l'intensité de ses prescriptions.