Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

I. – Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :

« Ces atteintes sont prescrites par cent années révolues à compter de la date de la première plainte déposée et enregistrée. »

II. – En conséquence, après l’alinéa 10, procéder à la même insertion. 

Exposé sommaire

Le présent article a pour objectif de punir plus fermement la mise en danger de l’environnement avec une peine maximale de 3 ans de prison et de 300 000 euros d’amende, les comportements illicites qui exposent la faune, la flore ou la qualité de l’eau à un risque immédiat de dégradation grave et durable qui serait susceptible de durer au moins 10 ans.

Toutefois, il peut arriver que les connaissances scientifiques sur les conséquences d’une atteinte ou d’une mise en danger de l’environnement soient incomplètes. Dans certains cas, il arrive que plusieurs décennies s’écoulent avant que les premiers constats puissent être faits et ensuite portés devant une juridiction. 

C’est notamment le cas du dossier chlordécone où il aura fallu une trentaine d’années avant de connaitre les premiers effets négatifs de ce produit au niveau écologique, sanitaire et économique. Par ailleurs, les recherches scientifiques sur les conséquences néfastes de son utilisation ne sont pas encore totalement connues alors que l’on peut affirmer avec certitude que les sols et les milieux aquatiques sont pollués pour les 600 ans à venir.

Cet amendement vise à prendre en compte la durée de ce type de pollution qui peut s’étaler sur plus d’une centaine d’années et qui doit pouvoir faire l’objet de poursuites devant un tribunal.