Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Guillaume Gouffier Valente
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de madame la députée Florence Lasserre
Photo de madame la députée Caroline Abadie
Photo de monsieur le député Didier Baichère
Photo de monsieur le député Erwan Balanant
Photo de madame la députée Françoise Ballet-Blu
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de madame la députée Yaël Braun-Pivet
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de monsieur le député David Corceiro
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de madame la députée Yolaine de Courson
Photo de madame la députée Cécile Delpirou
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de madame la députée Françoise Dumas
Photo de madame la députée Agnès Firmin Le Bodo
Photo de madame la députée Isabelle Florennes
Photo de madame la députée Paula Forteza
Photo de madame la députée Maud Gatel
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de monsieur le député Jacques Maire
Photo de monsieur le député Jacques Marilossian
Photo de monsieur le député Denis Masséglia
Photo de monsieur le député Stéphane Mazars
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de madame la députée Valérie Petit
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Bénédicte Pételle
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Gwendal Rouillard
Photo de monsieur le député Thomas Rudigoz
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Corinne Vignon
Photo de monsieur le député Cédric Villani
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de madame la députée Sophie Panonacle
Photo de madame la députée Anne-Laurence Petel
Photo de monsieur le député Bruno Studer

Après l’article L. 2213‑5 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un nouvel article ainsi rédigé :

« Art. L. 2213‑5-1. – Dans les zones à faibles émissions mobilité visées à l’article L. 2213‑4- 1 du code général des collectivités territoriales, le maire peut, par arrêté motivé, interdire à certaines heures l’accès de tout ou partie des voies de l’agglomération ouvertes à la circulation publique aux véhicules dont le poids total autorisé en charge excède 3,5 tonnes et qui ne sont pas équipés de systèmes avancés capables de détecter les usagers vulnérables de la route se trouvant à proximité immédiate de l’avant ou du côté droit du véhicule en vue d’avertir le conducteur de leur présence et de le mettre en mesure d’éviter une collision.

« Les véhicules dont le poids total autorisé en charge excède 3,5 tonnes font l’objet d’une identification attestant de la présence à leur bord des systèmes mentionnés à l’alinéa précédent.

« Les modalités d’application du présent article sont déterminées par décret en Conseil d’État. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à donner la possibilité au maire de restreindre la circulation des poids-lourds dépourvus de dispositif de détection des usagers vulnérables à certaines heures.
La trilogue européen a acté l’obligation d’ici 2024 d’intégrer des dispositifs techniques obligatoires permettant d’alerter le conducteur d’un poids-lourd de la présence d’un usager vulnérable dans l’un des angles morts du véhicule. Cette obligation ne concerne cependant que les véhicules neufs. 
Nous proposons d’accélérer cette mise en œuvre et de permettre aux maires de se positionner en avance de phase, pour la sécurité de tous les usagers de la route. A Paris, par exemple, un accident mortel de cycliste sur deux concerne une collision avec un poids-lourd souvent lorsque le cycliste roule ou stationne dans l’angle mort du véhicule. 
Il s’agirait ainsi d’inciter les professionnels à équiper leurs véhicules en circulation d’un tel dispositif de détection par un mécanisme laissant aux maires le soin de déterminer ce qui est le plus adapté à leur territoire, sur le modèle du Grand Londres. Le coût du dispositif, aujourd’hui estimé à environ 1 500 euros, devrait quant à lui décroître à mesure que le marché se développe.
Cette mesure, sécurisante pour les chauffeurs comme pour les usagers, contribue à la création d’un urbanisme apaisé, où l’espace public favorise le développement des mobilités actives qui concourt à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
 
Cet amendement est présenté par le Club des élus nationaux pour le vélo à partir de propositions de la FUB, du Club des villes et territoires cyclables et de Vélo et territoires.