Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de monsieur le député Sylvain Templier
Photo de monsieur le député Thierry Michels
Photo de madame la députée Anne-Laurence Petel
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Valérie Petit
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Marjolaine Meynier-Millefert
Photo de madame la députée Valérie Oppelt
Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff
Photo de monsieur le député Jacques Maire

Avant l’alinéa 1, insérer les trois alinéas suivants : 

« I A. – Après le 7° de l’article L. 752‑1, il est inséré un 8° ainsi rédigé :

« 8° La création, l’extension ou la transformation d’un bâtiment en un entrepôt logistique d’une surface supérieure à 1 000 mètres carrés au départ duquel au moins 60 % des biens stockés sont livrés directement ou indirectement à travers des entrepôts de transit, au consommateur final à la suite d’une commande effectuée par voie électronique. »

« I B. – « Les articles L. 752‑1‑1 et L. 752‑1‑2 sont abrogés. »

Exposé sommaire

Le présent amendement soumet les entrepôts de e-commerce au régime de l’autorisation commerciale et les inclut aux dispositions de l’article 52 du Projet de Loi. Il contribue fortement à l’atteinte des objectifs de lutte contre l’artificialisation du chapitre III du Titre IV “Se Loger”, et à la mise en œuvre de la volonté de la Convention Citoyenne pour le Climat, ayant rappelé à plusieurs reprise l’importance d’inclure les entrepôts de e-commerce dans l’article 52. Le présent amendement contribue également à l'atteinte de l’objectif général de réduction des émissions de gaz à effet de serre poursuivi par le projet de loi, en réduisant l’empreinte carbone des importations de produits, ainsi que les besoins en transport routier de marchandise, via la limitation de la surcapacité commerciale. 

Cet amendement met également fin à une inégalité de traitement contraire aux articles 1 et 13 de la Constitution, et restaure la concurrence libre et non faussée entre les deux formes de commerce. La surface de vente dématérialisée du e-commerce lui a jusqu’ici permis de ne pas être soumis aux règles d’implantation du code de commerce. Or L’e-commerce représente aujourd’hui plus de 20% de certains marchés (électronique, textile, produits culturels...) et l’Autorité de la Concurrence reconnaît son identité d’activité avec le commerce physique. Pourtant, au même titre qu’un magasin physique constitue le dernier maillon de la chaîne avant le consommateur, l’entrepôt des pure players représente ce dernier maillon, et ce malgré la présence d’intermédiaires logisticiens (qui ne sont que des entreprises de stockage et non de ventes en ligne) avant la livraison. 

Cet amendement a été travaillé avec les Amis de la Terre.