- Texte visé : Texte n°3995, adopté par la commission spéciale, sur le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (n°3875 rectifié)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 2 par les mots :
« et d’un menu dont les aliments ne proviennent pas de pays avec lesquels l’Union européenne a signé un traité de libre-échange. »
Une fois par semaine, nous voulons un menu "hors libre-echange" dans les cantines.
L'objectif est de proposé à nos enfants un repas sans antibiotiques ou hormones.
En effet, le boeuf que l'on retrouve dans le cantines scolaires est à 40% du boeuf importé, c'est-à-dire du boeuf potentiellement canadien et bientôt brésilien.
Ces deux pays n'ont pas les mêmes règles sanitaires que la France. Au Brésil, nombreux antibiotiques sont utilisés pour faire prendre de la masse aux boeufs. Au Canada, ce sont les hormones.
Ainsi, si vous souhaitez continuer d'importer des viandes aux règles sanitaires douteuses, laissez au moins nos enfants en dehors de tout ça. Pas d'idéologie néo-libérale dans leurs assiettes.