- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de M. Olivier Falorni et plusieurs de ses collègues donnant le droit à une fin de vie libre et choisie (288)., n° 4042-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 3 par les mots :
« en vue d’un suicide assisté ».
L'assistance médicalisée active à mourir légalise le suicide assisté. Or, la légalisation du suicide assisté ce n'est pas seulement la liberté de choisir sa mort.
C'est insuffler l'idée à toutes les personnes « en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable » qu'elles pourraient ne pas être accompagnées vers une fin de vie mais qu'au contraire, leur mort sera provoquée. Pourtant, les soins palliatifs peuvent accompagner la fin de vie avec une équipe pluridisciplinaire qui répondra à la souffrance physique et psychique, non seulement de la personne mais aussi de ses proches.
Légaliser le suicide assisté, c'est imposer à tout un corps médical de tuer une personne. Ce n'est pas souhaitable.