Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
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Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
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Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
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Photo de monsieur le député Jacques Cattin
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Photo de monsieur le député Michel Vialay
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Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de madame la députée Nathalie Porte
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Robert Therry
Photo de monsieur le député Julien Ravier

Après l’alinéa 6, insérer l'alinéa suivant :

« 1° bis (nouveau) À l’article 144, après le mot : « révolus », sont insérés les mots : « et si l’un des futurs époux séjourne irrégulièrement sur le territoire français. » ; ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à lutter contre les mariages forcés dont l’un des futurs époux se trouve en situation irrégulière sur le territoire français et à préciser que le mariage ne peut être contracté si l’un des futurs époux séjourne irrégulièrement sur le territoire français.

En France, de nombreux officiers d’état civils font face à des demande d’union entre une personne disposant de la nationalité française et un ressortissant étranger se trouvant en situation irrégulière sur le sol français. Ces demandes d’union interrogent quant à la motivation réelle de fonder un foyer : la régularisation de la situation administrative du ressortissant étranger pouvant en être la raison.

Si la régularisation d’un des futurs époux est bel et bien la motivation à cette union, on peut légitimement émettre des doutes sur le libre consentement de l’autre partie. Un tel mariage, s’il était célébré, pourrait à la fois être considéré comme forcé et frauduleux.