- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour la confiance dans l'institution judiciaire (n°4091)., n° 4146-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
L'article 5 prévoit de développer le recours à l'assignation à résidence sous surveillance électronique (ARSE). Ces méthodes de contrôle judiciaire demandent des moyens humains et financiers considérables que notre justice, à ce jour, est loin de détenir. Cette mesure apparaît donc inapplicable et irréaliste dans de bonnes conditions. Elle est même dangereuse en ce qu'elle risque de donner lieu à de mauvais suivis et de mauvais contrôles et donc de poser un grave problème de sécurité et plus généralement de justice. Si l'objectif est de redonner confiance dans l'institution judiciaire, il serait souhaitable de ne pas la réformer tout les mois. Les juridictions peinent à mettre en œuvre la précédente réforme, luttent contre les sous effectifs et la crise sanitaire. Ce projet de loi dans son ensemble s'impose en force sans qu'aucune réelle consultation n'ait été menée.