- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour la confiance dans l'institution judiciaire (n°4091)., n° 4146-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – À l’alinéa 6, substituer aux mots :
« contre celui‑ci des raisons plausibles de le soupçonner d’avoir commis »,
les mots :
« des indices graves et concordants rendant vraisemblable qu’il ait pu commettre ».
II. – En conséquence, à l’alinéa 13, substituer aux mots :
« raisons plausibles de soupçonner que l’avocat a commis »,
les mots :
« indices graves et concordants rendant vraisemblable qu’il ait pu commettre ».
III. – En conséquence, à la première phrase de l’alinéa 20, substituer aux mots :
« raisons plausibles de le soupçonner d’avoir commis »,
les mots :
« indices graves et concordants rendant vraisemblable qu’il ait pu commettre ».
Par cet amendement, il est proposé au Gouvernement de renforcer le souhait exprimé par le Ministère de la Justice de maintenir et de renforcer la protection du secret professionnel de l’avocat et son opposabilité aux autorités de poursuite et d’enquête.
Protéger le secret professionnel des avocats, c'est protéger les justiciables : c'est l'une des conditions de l'effectivité de leurs droits dans une société démocratique, c'est une condition indispensable à la relation, nécessaire, de confiance et indispensable à l’accomplissement de la mission de conseil et de défense.
Aussi, il est proposé de circonscrire plus précisément les situations où la perquisition au cabinet d’un avocat ou à son domicile, le recueil de données électroniques le concernant et les interceptions sur sa ligne téléphonique doivent être strictement limités pourraient être ordonnées.