- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de M. Jean-Bernard Sempastous et plusieurs de ses collègues portant mesures d’urgence pour assurer la régulation de l’accès au foncier agricole au travers de structures sociétaires (3853)., n° 4151-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de trois mois suivant la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport sur les moyens et les procès pour assurer la transparence de l’information et une meilleure visibilité sur les détenteurs finaux des parts sociales ainsi que la répartition de la propriété foncière agricole détenue par des sociétés afin de tendre vers une égalité d’accès à l’information comme pour le cadastre.
Cet amendement est un amendement d’appel.
Il demande un rapport afin d’accroître la transparence de l’information et de garantir une meilleure visibilité sur les détenteurs du foncier par la voie sociétaire, comme c’est le cas lorsque cela relève du cadastre.
Or le passage en commission a conduit à la suppression de l’article 4 et à passer par le code de commerce, ce qui laisse craindre le pire en la matière.
En effet, l’accès à l’information sur la propriété des unités de production agricole comme de la propriété des terres doit être le même pour tous les acteurs du renouvellement des générations en agriculture. L’accès à l’information, par exemple au registre des bénéficiaires effectifs, devrait être autorisé aux collectivités locales. D’autant plus que certaines d’entre elles s’impliquent en faveur de l’installation et/ou soutiennent des démarches de projets alimentaires locaux (PAT), autant d’initiatives qui contribuent à la bifurcation écologique et sociale. L’accès à l’information doit également être garanti aux syndicats et autres organismes reconnus au niveau national.