Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Éric Diard
Photo de monsieur le député Robert Therry
Photo de madame la députée Nathalie Serre

I. – À l’alinéa 3, supprimer les mots : 

« et de réinsertion ».

II. – En conséquence, procéder à la même suppression à la fin de l’alinéa 4, à l’alinéa 9 et à la première phrase de l’alinéa 10.

III. – En conséquence, à l’alinéa 4, supprimer les mots : 

« , faisant ainsi obstacle à sa réinsertion, ».

IV. – En conséquence, à la première phrase de l’alinéa 5, supprimer les mots : 

« la réinsertion de la personne concernée et ».

V. – En conséquence, à la fin de l’alinéa 9, substituer aux mots :

« sa réinsertion » 

les mots : 

« son suivi ».

VI. – En conséquence, à la première phrase de l’alinéa 11, supprimer les mots :

« et assurer la réinsertion » .

VII. – En conséquence, à la fin de l’alinéa 12, supprimer les mots :

« et leur capacité à se réinsérer ».

Exposé sommaire

En se plaçant du côté des victimes, parler de « réinsertion » d’une personne condamnée pour acte de terrorisme est inapproprié et ne peut s’entendre.

Ici, le Gouvernement pêche par excès de prudence, de peur de voir cette mesure être rétorquée par le Conseil constitutionnel. Mais pour une victime d’acte de terrorisme, cet argument juridique ne représente rien et risque faire plus de mal que de bien.