Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Paula Forteza
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de monsieur le député Cédric Villani
Photo de monsieur le député Guillaume Chiche
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Aurélien Taché

Supprimer les alinéas 6 et 7.

Exposé sommaire

Ces dispositions visent à prolonger, de 12 à 24 mois, des mesures de surveillance et de contrôle, en les conditionnant à  la réunion d’éléments nouveaux et complémentaires tous les trois mois. 

Dans son avis le Conseil d'Etat explique très bien les trois limites de la mesure proposée : juridique -puisque le Conseil constitutionnel s'est déjà prononcé sur une mesure similaire et l'a censurée-, opérationnelle -puisque le recueil tous les 3 mois d'éléments nouveaux semble très difficile à réaliser-, et pratique -puisque le droit pénal permet de transmettre à l'autorité judiciaire les informations lui permettant de prendre les mesures nécessaires-. 

Ainsi, il est proposé de supprimer cette mesure, privilégiant ainsi à un régime de surveillance renforcé ce que le droit positif permet déjà : une transmission sans délai à l'autorité judiciaire.