Fabrication de la liasse
- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement , (n°4104 et lettre rectificative n°, 4153)., n° 4185-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
(mercredi 2 juin 2021)
À la fin de la première phrase de l’alinéa 7, substituer aux mots :
« vingt-quatre mois »
les mots :
« cinq ans ».
Exposé sommaire
Toute personne ayant été condamnée pour terrorisme peut faire l’objet de mesures individuelles de contrôles administratifs et de surveillance.
Pourquoi ces contrôles ne devraient-il durer que 24 mois ? Le danger de terrorisme islamique s’arrêtera-t-il à ce moment-là ? Il est évident que non. C’est la raison pour laquelle il est primordial que ces mesures de surveillance puissent durer davantage que deux ans. Il est proposé ici de les faire durer un maximum de cinq ans.
Ajoutons que la mise en place des MICAS est très lourde. Les MICAS seraient d’autant plus efficaces sur le temps long.