- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France (n°3730)., n° 4196-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rédiger ainsi l’alinéa 2 :
« II ter. – Un moratoire sur la rémunération pour copie privée pour les supports d’enregistrement qui sont issus d’activités de préparation à la réutilisation et au réemploi de produits ayant déjà donné lieu à une telle rémunération est mis en œuvre tant qu’une étude d’impact n’a pas établi les conséquences pour la filière concernée et une estimation de l’évolution des recettes perçues par les ayants droits. »
Faire évoluer la rémunération pour copie privée au secteur du reconditionné ne peut se faire en l’absence de données chiffrées, permettant d’estimer tant l’impact économique sur le secteur concerné, que les recettes supplémentaires engendrées. Cette décision nécessite une étude d’impact, sans laquelle les débats ne seront pas éclairées.
Par le présent amendement, le groupe Démocrate propose ainsi d’établir un moratoire sur la rémunération pour copie privée pour les supports d’enregistrement qui sont issus d’activités de préparation à la réutilisation et au réemploi de produits ayant déjà donné lieu à une telle rémunération, jusqu’à la publication d’une étude d’impact établissant les conséquences d’une telle évolution pour la filière concernée et pour les ayants-droits.
Aucune donnée chiffrée ne peut nous permettre d’établir la rémunération pour copie privée au secteur du reconditionné.