Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 11 juin 2021)
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de madame la députée Sylvia Pinel
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de madame la députée Jeanine Dubié
Photo de monsieur le député Olivier Falorni
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert
Photo de monsieur le député Jean Lassalle
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de madame la députée Martine Wonner

I. – À la première phrase du premier alinéa du 3° bis du I de l’article 244 quater E du code général des impôts, le mot : « onze » est remplacé par le mot : « vingt ».

II. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. 

 

Exposé sommaire

Le crédit d’impôt pour certains investissements réalisés et exploités en Corse (CIIC), créé en 2002 par la loi sur le statut de la Corse, est à ce jour un dispositif fiscal efficace qui permet de soutenir directement l’investissement des PME et TPE corses afin de se développer et de croitre.

Cet amendement modifie une des dispositions de l’article 244 quater E du code général des impôts (CGI) pour assouplir certaines de ses conditions.

Actuellement, le taux de 20 % prévu à l’alinéa 3 du I de cet article n’est porté à 30 % que pour les seules entreprises ayant moins de 11 salariés. Cette condition reste trop stricte et ne permet pas d’aider l’ensemble des entreprises de taille moyenne qui sont de plus en plus en difficulté sous l’effet de la crise. Il est donc proposé de monter ce plafond à 20 salariés afin d’inclure l’ensemble des commerces et sociétés concernés.