- Texte visé : Texte, en nouvelle lecture, sur le projet de loi, modifié par le Sénat, confortant le respect des principes de la République et de lutte contre le séparatisme (n°4078)., n° 4239-A0
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – À la fin de l’alinéa 4, substituer au mot :
« laïcité »
les mots :
« chargé de la neutralité, de la laïcité et de la déontologie ».
II. – En conséquence, à la première phrase de l’alinéa 5, substituer à la première occurrence du mot :
« laïcité »
les mots :
« chargé de la neutralité, de la laïcité et de la déontologie ».
III. – En conséquence, procéder à la même substitution à la dernière phrase du même alinéa.
IV. – En conséquence, à la fin de l’alinéa 6, substituer au mot :
« laïcité »
les mots :
« chargés de la neutralité, de la laïcité et de la déontologie ».
Cet amendement du groupe socialistes et apparentés vise à étendre le champ de compétence du référent créé par cet article.
Il est utile de rappeler qu’une circulaire en date du 15 mars 2017 prévoit la création d’un référent laïcité dans chaque administration. Aussi et afin de ne pas se contenter d’élever au rang législatif la disposition d’une circulaire, cet amendement propose t-il d’en relever l’ambition. Alors que dans sa rédaction actuelle, le référent est cantonné aux questions de laïcité, il apparait nécessaire de prévoir explicitement sa compétence en matière de neutralité, notion qui est plus large puisqu’elle inclut les opinions philosophiques et politiques.
Surtout cet amendement vise à prévoir que ce référent serait également en charge de la déontologie afin de notamment de prévenir les conflits d’intérêts. La lutte contre de tels conflit procède de la même recherche de neutralité des fonctionnaires. Tel est le sens de cet amendement.