Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après l’alinéa 17, insérer l’alinéa suivant : 

« c bis) Le deuxième alinéa du III, tel qu’il résulte du c) du présent 4° , est complété par les mots : « au moins une fois par an » ; ».

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous souhaitons mieux encadrer le contrôle des établissements privés hors contrat en précisant sa fréquence. Nous proposons qu’un contrôle par an soit obligatoire. Cela permettra un suivi régulier des établissements quant à leur respect de l’obligation scolaire, de l’ordre public, de la prévention sanitaire et sociale et de la protection de l’enfance et de la jeunesse.

Cela répond également à un enjeu d’égalité entre les territoires : il n’est pas acceptable que des établissements hors contrat soient moins contrôlés dans certains départements faute de personnel. 

Ainsi, le bilan dressé par l’Académie de Versailles dans son rapport de 2017 est extrêmement préoccupant : sur la centaine d’écoles existantes, seulement une trentaine d’entre elles ont été contrôlées en trois ans alors qu’aucune d’entre elles ne respecte le socle commun – les enseignements minimaux ne sont pas présentés aux élèves. L’EPS, l’histoire, la géographie, les arts, les sciences sont réduites à leur portion congrue, quand les enseignements ne sont pas totalement mensongers.

Tous les enfants doivent pouvoir bénéficier de la même protection, peu importe le lieu où ils suivent leur scolarité.