Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
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Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
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Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Guy Teissier
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Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Julien Ravier
Photo de madame la députée Nathalie Serre

Rédiger ainsi le titre du projet de loi :

« visant à lutter contre le séparatisme ».

Exposé sommaire

Ce projet de loi est né du discours du président de la République, prononcé le 2 octobre 2020 aux Mureaux (Yvelines).

Dans son intervention Emmanuel Macron avait fustigé le « séparatisme islamiste », affirmant que « à quoi nous devons nous attaquer, c’est le séparatisme islamiste ». Rappelons qu’il n’avait pas hésité à pointé du doigt « l’islamisme radical », « cette idéologie » qui « affirme que ses lois propres sont supérieures à celles de la République ».

Pourtant, dans le texte qui est présenté l'Assemblée nationale, le terme de séparatisme a été abandonné au profit d'une formule qui ne laisse plus transparaître les problèmes auxquels notre pays est confronté.

Si l'écrasante majorité des croyants, quelle que soit d'ailleurs leur religion, n'ont aucune difficulté à vivre selon nos principes républicains, certains mouvements n'hésitent plus à défier nos lois. Il faut nommer le mal pour pouvoir le combattre. La France fait en effet face à une forme de séparatisme d'une minorité agissante qu'il convient de combattre par la loi.

Cet amendement vise à rendre à la démarche du gouvernement son sens initial, c'est-à-dire lutter contre ce qui affaiblit notre République : le séparatisme.