Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Julien Ravier
Photo de monsieur le député Robert Therry
Photo de monsieur le député Claude de Ganay

I. – À la première phrase de l’alinéa 2, substituer au mot :

« dix »

le mot :

« quarante ».

II. – En conséquence, supprimer la seconde phrase du même alinéa.

 

 

Exposé sommaire

Les condamnations prévues aux articles 421-1 et 421-6 du code pénal sont particulièrement graves. Il s'agit des actes de terrorisme. 

Diriger ou administrer une association cultuelle n’est pas une fonction anodine : en effet, cette dernière à une influence sur de nombreuses personnes, parfois des centaines. 

Comment pourrions-nous sérieusement prétendre « garantir le respect des principes républicains » quand dans le même temps nous autoriserions des personnes condamnées pour « actes de terrorisme » de diriger ou administrer une association cultuelle au bout de seulement dix ans ? 

Aussi, le présent amendement entend interdire à une personne de diriger où d’administrer une association culturelle, pendant une durée de quarante ans, si cette dernière a fait l’objet d’une condamnation prévue aux articles 421-1 à 421-6 du code pénal.