Fabrication de la liasse

Amendement n°AC16

Déposé le vendredi 17 septembre 2021
Discuté
Tombé
(mercredi 22 septembre 2021)
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Compléter l’alinéa 2 par les mots :

« , à l’exception des organismes d’accueil communautaire et d’activités solidaires mentionnés à l’article L265‑1 du code de l’action sociale et des familles ».

Exposé sommaire

Nous reprenons dans cet amendement une proposition de Mme de Marco au Sénat autorisant les organismes d’accueil communautaire et d’activités solidaires mentionnés à l’article L265‑1 du code de l’action sociale et des familles à revendre les dons de documents dont les bibliothèques n’ont plus l’emploi.

Les arguments avancés par Sylvie Robert, soutenue par la ministre de la culture, pour rejeter cet amendement sont déconcertants : « les titulaires de droits d’auteur et les éditeurs seraient opposés à ce développement potentiellement important du marché du livre d’occasion, qu’ils surveillent avec beaucoup d’attention ». Pourtant, les livres issus des dons des bibliothèques sont déjà bien usagés, recouverts, tamponnés, étiquetés… bref ils bien abimés et leur commercialisation ne peut faire concurrence ni à la vente de livres neufs, ni à la vente de livres d’occasion classique. C’est en réalité offrir une dernière vie à des livres qui finiraient détruits car dans certains territoires, il n’existe pas de réseau d’associations suffisamment dense pour être capable de redistribuer tous les livres récoltés.

Les communautés Emmaüs, par exemple, revendent à bas prix les dons reçus et le produit de cette vente permet aux personnes accueillies dans la communauté d’être reconnues en tant que travailleuse ou travailleur solidaire et leur garantit notamment l’accès aux droits à la santé et à la retraite. Cet amendement permettrait la revente de livres issus des dons des bibliothèques et de donner une nouvelle vie à des livres qui finiraient à la poubelle.