Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 30 juin 2021)
Photo de madame la députée Annie Vidal
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Carole Grandjean
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Hélène Zannier
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Françoise Ballet-Blu
Photo de madame la députée Stéphanie Atger
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de monsieur le député Gaël Le Bohec
Photo de madame la députée Agnès Firmin Le Bodo
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de monsieur le député Ludovic Mendes
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de monsieur le député Paul Christophe

L’article L. 116‑2 du code de l’action sociale et des familles est ainsi rédigé :

« Art. L. 116‑2. – L’action sociale et médico-sociale est conduite dans le respect de l’égale dignité de tous les êtres humains avec l’objectif de répondre de façon adaptée aux besoins de chacun d’entre eux et de garantir un accès équitable sur l’ensemble du territoire, en luttant contre les situations de maltraitance. Une situation de maltraitance intervient lorsqu’un geste, une parole, une action ou un défaut d’action, compromet ou porte atteinte au développement, aux droits, aux besoins fondamentaux, ou à la santé de la personne, et que cette atteinte intervient dans une relation de confiance, de dépendance, de soin ou d’accompagnement. »

Exposé sommaire

Depuis 2018, la Commission nationale pour la promotion de la bientraitance et la lutte contre la maltraitance travaille sur un vocabulaire partagé de la maltraitance des personnes en situation de vulnérabilité qui soit transversal et inclusif. Les enfants, les personnes malades, âgées, ou handicapées, sont parfois dans des situations de fragilité qui les rendent vulnérables aux maltraitances. En mars 2021, après une concertation de l’ensemble des parties prenantes et des acteurs concernés, les travaux de la Commission ont abouti à une définition consensuelle et opérationnelle des situations de maltraitance.

Cet amendement vise à inscrire ce travail de définition dans la loi, dans la droite lignée des travaux de la Commission, dont les travaux ont été unanimement salués. En posant des mots sur les différentes formes de violences auxquelles les personnes en situation de vulnérabilité, et notamment les enfants, peuvent être victimes, cet article vise à mieux assurer le respect de leurs droits fondamentaux et les protéger contre toutes les formes de violences. C’est une avancée importante pour promouvoir la bientraitance dans l’accompagnement et la prise en charge des enfants et de ces personnes.