Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de madame la députée Lamia El Aaraje
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

L'article L. 682‑1 du code rural et de la pêche maritime est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’observatoire remet tous les trois ans au Parlement un rapport dressant un état des lieux des conditions de travail et des niveaux de rémunération au sein de la filière alimentaire. Ce rapport liste également des propositions concrètes visant à améliorer les conditions de travail et augmenter le niveau de rémunération des agriculteurs, ainsi que de l’ensemble des travailleurs de l’amont et de l’aval de la filière alimentaire. »

Exposé sommaire

Cet amendement du Groupe Socialistes et apparentés vise à attribuer à l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires un nouveau rôle : celui d'éclairer les acteurs économiques et les pouvoirs publics sur les conditions de travail et les niveaux de rémunération non seulement des agriculteurs mais aussi, de manière plus générale, de l'ensemble des travailleurs de l'amont et de l'aval de la filière alimentaire.

En sus de la question de la rémunération des agriculteurs, nous devons en effet mieux prendre en compte :

- La question des conditions de travail. Le travail au sein de la filière alimentaire est marqué par de fortes contraintes contraintes de rythme de travail et divers facteurs de pénibilité physique. Les manutentions manuelles répétitives, les ports de charges et les postures de travail contraignantes restent très fréquents, ce qui peut contribuer au fait qu'après le BTP et les métiers du bois, l'alimentaire soit l’un des secteurs d’activité occasionnant le plus d’accidents du travail et de maladies professionnelles.

- Les enjeux spécifiques aux salariés de la filière alimentaire. Si l'objectif prioritaire de cette proposition de loi est de contribuer à la juste rémunération des exploitants agricoles, il convient d'adopter une approche globale, incluant l'ensemble de travailleurs de la chaîne de valeur alimentaire, et notamment les salariés agricoles et les salariés du secteur de la transformation.