Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Lamia El Aaraje
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Supprimer les alinéas 6 et 7.

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe "socialistes et apparentés" vise à supprimer l'alinéa prévoyant que la durée maximale des mesures de surveillance est portée de 12 à 24 mois.

Eu égard à l'impact que ces mesures sont susceptibles d'avoir dans la vie quotidienne des personnes visées, la durée maximale d'un an apparait justifiée.

Pour rappel ces mesures restrictives de liberté sont prises directement par l’autorité administrative et elles échappent au principe constitutionnel de non rétroactivité de la loi pénale alors pourtant qu’elles présentent les caractéristiques d’une sanction. Eu égard à leur gravité, de telles mesures ne pourraient se justifiées que s’il existait à l’encontre des personnes visées des indices graves et concordants laissant à penser qu’elles risquent de commettre un acte terroriste. Mais alors, il conviendrait d’engager des poursuites judiciaires… En tout état de cause, la prévention ne peut justifier pour une durée aussi longue des mesures aussi restrictive de la liberté individuelle. Il appartient au Gouvernement de mettre en œuvre les moyens propres à réunir les éléments matériels nécessaires à l’engagement de poursuites judiciaires

L'atteinte aux libertés fondamentales ne peut en aucun cas être le palliatif du manque de moyens matériels et humains dont souffrent les services de renseignement.