Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 21 juillet 2021)
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À l’alinéa 5, après le mot :

« inclus »,

insérer les mots :

« , sous condition d’avoir consulté pour avis la Défenseure des droits, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté et le Conseil consultatif national d’éthique, ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à ce qu’avant chaque nouveau projet de loi ou décret en lien avec l’état d’urgence sanitaire, le Gouvernement doive demander avis à la Défenseure des droits, au Conseil consultatif national d’éthique et au Contrôleur général des lieux de privation des libertés.

Auprès d’un journaliste de LCI, quelques heures avant l’allocution de Macron, un conseiller du Président explique qu’« inclure les restaurants dans le pass sanitaire étendu n’était pas envisagé mercredi dernier lors du Conseil de défense sanitaire », il ajoute « En termes d’organisation ça me paraît très compliqué, mais le Président peut nous surprendre ».

Comment en est-on arrivé là ? Le Président décide, annonce, et les ministres réfléchissent ensuite. Aucune décision n’est mesurée, pesée, ni par le Gouvernement, ni par les organismes créés à fin de consultation.

Les libertés publiques ne doivent pas être une simple variable ajustement de la crise sanitaire. Ainsi, les avis de la DDD, du CGLPL ou du CCNE permettront d’assurer un minimum de concertation et de réflexion quant aux conséquences potentielles des mesures prises sur les libertés.