Fabrication de la liasse

Amendement n°CD174

Déposé le vendredi 12 novembre 2021
Discuté
Photo de madame la députée Laurence Maillart-Méhaignerie
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Marjolaine Meynier-Millefert
Photo de monsieur le député Damien Pichereau
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de monsieur le député Christophe Arend
Photo de monsieur le député Bruno Bonnell
Photo de madame la députée Claire Bouchet
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de madame la députée Bérangère Couillard
Photo de monsieur le député Michel Delpon
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de madame la députée Camille Galliard-Minier
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Jacques Krabal
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Sophie Panonacle
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Marie Silin
Photo de monsieur le député Sylvain Templier
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de monsieur le député Christophe Castaner

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à supprimer l’article 5 sexies, lequel introduit un droit de veto de la commune d’implantation sur les projets éoliens.

Cet article aurait pour conséquence une pression politique importante sur les communes, en particulier s’il existe des opposants à l’éolien. Il crée également une charge pour les communes qui devraient gérer les contentieux résultant de leurs décisions étant souligné que l’article ne précise pas la base juridique sur laquelle une commune pourrait motiver son avis, créant ainsi une incertitude juridique majeure.

La mise en œuvre de cet article conduirait à ralentir le développement de l’éolien, alors même que l’atteinte des objectifs climatiques suppose d’électrifier l’économie et que l’éolien est une énergie renouvelable, permettant de réduire nos émissions de gaz à effet de serre tout en diversifiant le mix électrique et en améliorant l’indépendance énergétique.

Publié le 25 octobre 2021, le rapport « Futurs énergétiques 2050 » de RTE, a démontré qu’atteindre la neutralité carbone en 2050 est impossible sans un développement des énergies renouvelables, principalement le solaire, mais aussi l’éolien terrestre et maritime. Le nucléaire ne peut produire suffisamment d’électricité d’ici 2035 pour satisfaire à nos besoins et ne le pourra pas davantage d’ici 2050, surtout en cas de forte réindustrialisation. Développer les énergies renouvelables est donc un impératif.

Par ailleurs, le droit en vigueur prévoit déjà une consultation des collectivités, ainsi que du public, au cours de la procédure d’enquête publique. Ces consultations sont prises en compte dans la décision d’autorisation ou de refus d’autorisation. Le projet de loi climat et résilience a aussi complété récemment les dispositions du code de l’environnement relatives aux implantations d’éoliennes, en précisant que le porteur de projet doit adresser au maire de la commune concernée, un mois au moins avant la demande d’autorisation environnementale, un avant-projet dont les éléments sont définis par décret et qui comprend une étude d’impact. Le conseil municipal a ensuite 15 jours pour se prononcer par délibération motivée, un avis favorable autorisant le dépôt de la demande d’autorisation environnementale tandis qu’un avis défavorable en interdit le dépôt.