Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Alexandra Louis
Photo de monsieur le député Dimitri Houbron
Photo de monsieur le député Olivier Becht
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de monsieur le député M'jid El Guerrab
Photo de monsieur le député Christophe Euzet
Photo de madame la députée Agnès Firmin Le Bodo
Photo de monsieur le député Thomas Gassilloud
Photo de monsieur le député Antoine Herth
Photo de monsieur le député Loïc Kervran
Photo de monsieur le député Luc Lamirault
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de madame la députée Patricia Lemoine
Photo de madame la députée Aina Kuric
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur

À la première phrase de l’alinéa 16, substituer aux mots :

« quarante-huit »

les mots :

« soixante-douze ».

Exposé sommaire

Le délai de conservation des images obtenues grâce aux systèmes de vidéosurveillance dans les cellules de garde à vue tel que prévu par ce projet de loi s'élève, suite à l'adoption d'un amendement en commission, à 48 heures à l'issue de la garde à vue. 

Ce délai apparait extrêmement court et c'est à ce titre que le Conseil d'Etat dans son avis du 8 juillet 2021 (28°) suggérait de prolonger cette durée de conservation jusqu'à 7 jours après la garde à vue dans le cas ou la personne concernée le demanderait. Cette suggestion a été prise en compte et nous le saluons. 

Il semble néanmoins que le délai de 48 heures reste extrêmement court, lors des auditions sur ce texte, l'Union Syndicale des Magistrats recommandait de prévoir un délai de 72 heures. Ce délai laisserait une plus grande marge de manoeuvre aux acteurs judiciaires ainsi qu'à la personne gardée à vue et à son conseil.