Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 14 octobre 2021)
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Christelle Petex
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

I. – L’article 779 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I, le montant : « 100 000 € » est remplacé par le montant : « 200 000 € » ;

2° Au premier alinéa du II, le montant : « 159 325 € » est remplacé par le montant : « 200 000 € ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Depuis les années 1980, la part des ménages propriétaires n'a cessé de croître pour atteindre aujourd'hui environ 60% des ménages. Cette tendance témoigne de l'attachement des Français à se constituer un patrimoine immobilier.

Pourtant, en matière de succession et de donations, la France détient le record des impôts, taxes et droits les plus élevés en Europe. Ce niveau est jusqu'à deux fois supérieur à celui du Royaume-Uni et jusqu'à trois fois supérieur par rapport à l'Allemagne. Il s'agit d'une fiscalité que les Français perçoivent à juste titre comme confiscatoire, d'autant plus que la réforme de l'ISF a conduit à maintenir la taxation des ménages aisés sur le seul patrimoine, avec l'IFI.

De plus, rappelons que l'Assemblée nationale avait revu à la hausse le montant de l'abattement sur la part des enfants vivants, avant que la majorité socialiste ne procède à une baisse, de manière parfaitement dogmatique. 

Alors que le prix de l'immobiliser continue d'augmenter, l’objectif de cet amendement est donc de porter de 100 000 à 200 000 € l’abattement s’imputant sur la valeur de la part de chaque héritier.